Abstract
La période 1870-1914 est une ère de paix relative pour la France. Apres la défaite de 1870, la politique revancharde française ranime les efforts impérialistes de colonisation en Afrique et dans les iles. Cet élan colonialiste se traduit dans la pratique du sport qui gagne de popularité et devient le moyen idéal d’acheminer les idéaux républicains. L’alpinisme et la course aux sommets des Alpes deviennent alors symboliques de l’imaginaire de conquête présent dans l’esprit de la bourgeoisie européenne.
Bien que ce phénomène soit l’objet de plusieurs études historico-culturelles, telles que celles d’Olivier Hoibian, Philippe Joutard et Dominique Lejeune, rares sont les études de la représentation de la mentalité colonialiste dans les œuvres de littérature alpine, qui, selon moi, capturent cette mentalité de façon unique et forte. L’analyse littéraire des deux textes sélectionnés montre comment la mentalité impérialiste se traduit dans l’appropriation et l’exploitation de l’espace montagnard. Les notions de progrès et de civilisation jouent le rôle d’étendards pour une domination évidente du capital et de la modernisation qui caractérise l’Europe du XIXe siècle, et auxquels les Alpes n’échappent pas.
Degree
MA
College and Department
Humanities; French and Italian
Rights
http://lib.byu.edu/about/copyright/
BYU ScholarsArchive Citation
Selway, Anabelle Stephania, "« Pour la Patrie, Par la Montagne » : Illustration de l’Imaginaire de la Conquête Dans Tartarin sur les Alpes d’Alphonse Daudet et Là-haut d’Édouard Rod" (2010). Theses and Dissertations. 2235.
https://scholarsarchive.byu.edu/etd/2235
Date Submitted
2010-07-08
Document Type
Thesis
Handle
http://hdl.lib.byu.edu/1877/etd3741
Keywords
alpinisme, impérialisme, colonialisme, littérature alpine, domination, exploitation
Language
French
Included in
French and Francophone Language and Literature Commons, Italian Language and Literature Commons